Rienzi et oeuvres de jeunesse

Alors Sp et compagnie on parle de tous les opéras de Wagner, mais ses oeuvres de jeunesse ? Comme Rienzi... rien c'est bien dommage !



Pour ma part je ne saurai que trop vous conseillz la version de Sawallisch chez Orfeo.

Bonne idée !!! Déja que je ne connais pas encore bien les grandes oeuvres , les oeuvres de jeunesse non plus !

Sawallisch, c'est bien celle avec Kollo ?

Pouah !




Déjà que l'oeuvre elle-même est d'un intérêt limité - du "grand" opéra, avec tout le clinquant, le pathos et la lourdeur possibles - Kollo (et Lorenz avant lui) en rajoute en jouant au (mauvais) Siegfried égaré.

Au secours.

As-tu une version a recommander alors ?

Non.



Ce n'est vraiment pas une oeuvre que je recommanderais, déjà.

A la limite, pour rester dans l'esprit, la version Schüler 40 avec Lorenz dans le rôle titre : dans le style pompier (ou panzer...), c'est parfait.

Rienzi (Le dernier des tribuns): opéra de Richard Wagner racontant l'histoire de Rienzi, se déroulant dans la Rome de l'époque impériale.

Rienzi, un des premier opéras de Wagner fut très apprécié des ses grands admirateurs, n'est cependant que très rarement présenté depuis les années 1940, et ce, même en Allemagne. "Renié" d'une certaine façon par Wagner lui même, il n'a pas droit de cité au Festspielhaus

L'Argument :

Le jeune Rienzi, vivant à une époque misérable pour le peuple de Rome, mena une révolution et, ayant prit le pouvoir sous la volonté du peuple romain, redonna à Rome sa beauté et sa force d'antan dans les arts, les sciences et la culture. Les années passèrent et lentement Rienzi perdit son influence et le peuple à nouveau se révolta mais cette fois contre lui. Rienzi maudit à jamais le peuple de Rome avant de mourir dans une Rome mise à feu et à sac.

Personnages:

Cola Rienzi, Tribun Romain (ténor)
Irene, sa sœur (soprano)
Stefano Colonna, un noble (basse)
Adriano, son fils (mezzo-soprano)
Paolo Orsini, un patricien (basse)
Raimondo, Legat du Pape (basse)
Baroncelli, un citoyen romain (ténor)
Cecco del Vecchio, un citoyen romain (basse)
Le messager de paix (soprano)
Ambassadeurs, Nobles, Prêtres, Moines, Soldats, Messagers, Peuple

L'argument m'a l'air assez fantaisiste !!!

Cola di Rienzo est un personnage du XIVe siècle tout ce qu'il y a de plus historique, et les événements décrits dans l'opéra - quoique bien évidemment romancés et de plus traités à la mode romantique gros sabots du jeune Richard - basés sur des faits réels.


L'histoire de Rome ne s'est pas arrêtée en 476...

Les trois opéras qui précèdent le Vaisseau Fantôme sont Les Fées, la Défense d'Aimer et Rienzi. Ce dernier est relativement célèbre pour son ouverture qui est assez souvent interprétée en concert. L'opéra lui même nous montre un Wagner que je trouve personnellement plus "wagnérien" que dans le Vaisseau Fantôme qui, lui, est dans la droite ligne du Freischütz de Weber.

Des opéras la Défense d'Aimer et les Fées, je n'ai entendu que les ouvertures, il m'est donc difficile d'en parler.

Rienzi, c'est surtout du Mayerbeer, bien gras en plus.
Les années passant, Richard gagnera à ne plus toucher à ce style qui ne lui convient pas, bien qu'il commettra encore à cause de lui quelques passages bien indigestes de Tannhäuser et de Lohengrin.

Après, c'est terminé, hors de quelques réminiscences dans Götterdämmerung. C'est d'ailleurs pour cette raison que, même s'il fut une grande réussite à l'époque, Richard l'a renié, à raison : il a tourné le dos à son style pour l'essentiel de ses oeuvres de maturité.

Je suis content de voir qu mon sujet sur Rienzi connaisse un tel succès, je n'en esperais pas tant ! Merci à SP notamment pour ses multiples contributions !

Il faudra qu'un jour je me décide à réécouter ça :





Par l'orchestre de Cagliari ( ).

A vrai dire, comme c'était le seul opéra qui me manquait à mon intégrale Wagner, je n'ai pas trop fait attention (alors que j'avais déjà une tendance très marquée pour soupeser tout ce qui était postérieur aux années 50-60... ), et j'ai profité de cette nouveauté exotique.

Ca ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable - en fait, je ne m'en souviens même plus du tout - mais peut-être qu'avec un peu plus de bouteille (et de la patience...).