Parsifal la discographie

Un beau sujet je l'espere pour le plus mystique des opéras !

Pour moi ce sera la version de Barenboim (teldec) en premier lieu. Puis Boulez idéale pour les novices, du fait de ses tempis rapides.

Pour Boulez, la version live de 66, avec Konya, Varnay et Stewart, me semble préférable à la version studio.

Si on veut toucher aux versions plus traditionnelles, Knappertsbusch s'impose : la version 51 est légendaire (même si celle de 52 est, avec la même distribution, mieux enregistrée et dans l'ensemble meilleure), mais la meilleure de toute sa série est encore sa dernière, celle de 64 avec Vickers et Hotter, grandiose à souhait. Malheureusement, il n'y aura plus Mödl...

En 53, il y a aussi une étonnante version Krauss, avec... Vinay (!) en Parsifal. Version à la battue rapide, digne de Boulez mais sans fioriture excessive. Rien que pour le "ténor", c'est surprenant.



Plus récemment, j'ai pu voir une version télé de Bayreuth, avec Tomlinson en Gurnemanz et Elming en Parsifal. Si j'arrive à trouver de l'intérêt aux incarnations du premier, j'ai beaucoup plus de mal avec le deuxième, toujours aussi falot. La mise en scène, de Küpfer, était à mon souvenir assez intéressante (plus que les essais sous acide de ces dernières années).

Un oubli impardonnable de ma part...

Les Parsifal de Knappertsbusch et de Kubelik !

Kna à lui tout seul, c'est une foule de versions, chacune avec ses particularités et ses héros : de Windgassen à Vickers, en passant par Vinay et Thomas ; de Mödl à Barbro Ericson ; de London à Stewart.

Aussi orchestrale qu'on ait pu qualifier - ou faire faire croire - cette oeuvre, ces variations fondamentales de distribution donnent à chaque interprétation une identité propre, clairement différenciée.