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 Ruggero Raimondi

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Guillaume
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Guillaume


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MessageSujet: Ruggero Raimondi   Ruggero Raimondi Icon_minitimeMer 14 Fév - 22:22

Sacrilège...pas de bio de Raimondi ici ! affraid


Pour réparer ce sacrilège , l'ami Wikipédia dit :

Ruggero Raimondi (né le 3 octobre 1941 à Bologne) est un chanteur d'opéra et acteur italien (baryton-basse). Successeur de Cesare Siepi dans un répertoire allant de Wolfgang Amadeus Mozart à Giacomo Puccini en passant par Gioacchino Rossini et Giuseppe Verdi, véritable star mondiale, il se produit depuis trente ans sur toutes les scènes et a joué dans de nombreux opéras filmés : Don Giovanni de Joseph Losey, Carmen de Francesco Rosi, Tosca de Benoît Jacquot et Boris Godounov d'Andrzej Zulawski.

A moi de compléter par une interview de l'Express :

http://www.lexpress.fr/mag/arts/dossier/entretienmusiqu/dossier.asp?ida=433596

Il se fait désormais rare sur les scènes d'opéra. Mais s'il s'économise, à bientôt 64 ans, c'est pour mieux revenir, sans cesse, sur ces rôles de seigneur, de tyran ou de barbon qu'il a marqués de sa voix de baryton-basse et de sa présence carnassière. L'illustre Ruggero Raimondi, l'un des rares et authentiques chanteurs-acteurs, est dans la vie tel qu'on l'imagine: un grand félin, doux et distingué, au geste large et enrobant. L'œil écoute et le visage, souple et mobile, cache ses mille et un masques.
Vingt-six ans après avoir incarné Don Juan au cinéma, sous la direction de Joseph Losey, le personnage et l'image du séducteur vous collent toujours à la peau, semble-t-il...
Le film a tellement marqué qu'il continue de poser des problèmes aux metteurs en scène qui s'attaquent à Don Giovanni, car Joseph Losey a cerné toutes les facettes du personnage. Aujourd'hui, la psychanalyse freudienne a tué le mythe de Don Juan. Pour quel résultat? Dire qu'il est homosexuel, à force de vouloir séduire toutes les femmes? Je veux bien, mais alors le monde est rempli d'homosexuels qui s'ignorent! Don Juan, je ne le chante plus, essentiellement pour une question d'âge. Mais Don Alfonso dans Cosi fan tutte, que je reprends avec Patrice Chéreau, est, je crois, un Don Giovanni revenu de l'enfer. Le cynisme de ce personnage est épouvantable.

«Plus les années passent, plus je privilégie l'épure. J'essaie de me retenir pour que le jeu soit non pas grotesque mais expressif»

Après cette expérience avec Losey, vous avez tourné de nombreux autres films d'opéra: Carmen, avec Francesco Rosi, Boris Godounov, avec Andrzej Zulawski, Tosca, avec Benoît Jacquot. Il est frappant de constater que vos gestes et vos expressions ne sont pas celles d'un chanteur d'opéra: il y a une retenue et une attention au détail qui tiennent véritablement du comédien de cinéma.
Au cinéma, la maîtrise immédiate du jeu est essentielle. On tourne une minute, on arrête et, après quelques minutes de repos, on doit rentrer dans le rôle avec la même acuité et la même disponibilité, sans trop gesticuler. C'est ce que j'ai appris de tous ces films. Sur scène, plus les années passent, plus je privilégie l'épure. J'essaie d'éprouver le sentiment du personnage et je tâche de me retenir au maximum pour que le jeu soit non pas grotesque mais expressif. Cela nécessite une discipline d'athlète. C'est un effort surhumain. Après une représentation, je suis complètement cuit: arrivé chez moi, je me vautre devant la télé.

Avez-vous de l'indulgence et de la sympathie pour les rôles de «méchant», par exemple ce baron Scarpia dans Tosca, l'un des pires personnages du répertoire d'opéra?
Il faut toujours avoir de l'indulgence pour les personnages que l'on joue, quels qu'ils soient. L'opéra n'est passionnant que dans sa dimension théâtrale et dramatique: c'est à partir de là que naissent les interprétations vocales et musicales les plus justes. C'est d'ailleurs ce qui m'attire: passer du saint au pire des salauds. De surcroît, la marge entre le tragique et le comique peut être étroite. Je dois à des metteurs en scène comme Piero Faggioni, Günter Rennert et Giorgio Strehler d'avoir réussi à faire éclore mon jeu de scène en accordant les gestes et le chant. Ce qui est le principal travail sur lequel doit se concentrer un chanteur débutant.

Vous souvenez-vous de la découverte de votre voix?
Oui, j'avais 14 ans. Un certain monsieur Morini m'a entendu chanter le Credo de Iago dans Otello et m'a conseillé d'aller auditionner. J'ai laissé passer du temps, puis je suis allé à Rome voir Francesco Molinari-Pradelli, un chef d'orchestre ami de ma grand-mère. C'est lui qui m'a entendu la première fois. Il m'a dit: «Tu es un chanteur. Si je me trompe, je rembourserai tes leçons à tes parents.» Le genre de conseil qui donne des ailes à un adolescent. Fort de sa recommandation, j'ai abandonné mes études de comptabilité vers 17 ans; mon père, modiste à Bologne, possédait une belle entreprise, mais son métier ne m'attirait pas. Pendant un an, j'ai travaillé à Rome, puis j'ai suivi des cours privés, avant de tenter de petits concours. L'Opéra de Rome m'a engagé pour assurer la doublure d'une grande basse italienne, Nicola Rossi-Lemeni. Les choses se sont enchaînées: cinq ans de troupe à Venise, à New York, en 1970... Et tout a démarré.

Vos parents aimaient-ils l'opéra?
Oui, beaucoup. Vous savez, Bologne, ma ville natale, est au cœur de l'Emilie-Romagne et proche de Parme. Ce sont les terres de Verdi. Mon père m'a toujours profondément soutenu. Une partie de moi est morte lorsqu'il est décédé. Il m'a été difficile de reprendre la carrière après cet événement.

La religion était-elle très présente dans votre éducation? Elle l'a été, enfant, et elle l'était pour mes parents, qui étaient des disciples de Padre Pio. Je l'ai d'ailleurs rencontré deux fois. Son regard est inoubliable, tellement perçant qu'il en était diabolique. Je me suis dit que les saints devaient être des personnages de ce genre: d'apparence normale, mais traversés par quelque chose... comme un éclair. L'Esprit saint, je pense.

Gardez-vous des souvenirs précis sur cette Italie de l'après-guerre dans laquelle vous avez grandi?
J'étais très jeune, mais certains souvenirs demeurent. Celui de mon père, par exemple, grimpant sur la vaste terrasse de notre appartement surplombant Bologne avec des draps blancs en guise de drapeaux pour signifier aux troupes alliées que nous attendions la libération. Et puis, à Bologne, nous avons vécu le retour en Italie de Palmiro Togliatti, le grand chef des communistes, puis sa tentative d'assassinat, suivie d'une mini-révolution: il y a eu des morts, les blindés tournaient dans Bologne et dans toute l'Emilie-Romagne. Je me rappelle aussi la victoire de Gino Bartali dans le Tour de France: toute une époque...

On dit que la voix d'un chanteur baisse généralement avec les années: vous l'avez vérifié?

Je suis assez différent des autres, car la mienne est montée. En fait, j'ai toujours été un baryton grave plutôt qu'une basse. Vous savez, la technique vocale, on la connaît bien, et pourtant elle vous dépasse.

Combien de temps passez- vous aujourd'hui en dehors des scènes?Beaucoup. Je ne dépasse pas les 35 représentations par an. Vous comprenez, j'aime beaucoup le vin et, quand je chante, il m'est interdit de boire, même entre deux représentations.
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Guillaume
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MessageSujet: Re: Ruggero Raimondi   Ruggero Raimondi Icon_minitimeMer 14 Fév - 22:25

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