Fritz Reiner

Fritz Reiner, né le 19 décembre 1888 à Budapest et décédé le 15 novembre 1963 à New York, est un chef d'orchestre hongrois naturalisé américain en 1928.

Sa vie :

Il étudie tout d'abord le piano en Hongrie, avant d'obtenir à 16 ans, en 1905, son diplôme au Conservatoire de Budapest. À partir de 1909, il devient chef d'orchestre à Budapest puis à l'Opéra de Dresde.
Comme son compatriote Eugene Ormandy, il s'expatrie aux États-Unis afin de diriger l’Orchestre symphonique de Cincinnati, de 1922 à 1931. Puis il parvient à la tête de l'Orchestre symphonique de Pittsburgh de 1938 à 1948, tout en dirigeant au Metropolitan Opera. Pendant cette période, il enseigne la direction d'orchestre au Curtis Institute of Music à des étudiants comme Leonard Bernstein, Lukas Foss,...
Sa consécration arrive lorsqu'il devient le chef permanent de l’Orchestre symphonique de Chicago qu’il dirige de 1953 à 1963. Pendant cette période il donne à cet orchestre une dimension de tout premier ordre et réalise des enregistrements qui sont encore des références aujourd'hui.

Son oeuvre :

Son répertoire assez classique ne l'empèche pas de défendre la musique de son compatriote Béla Bartók ou de Richard Strauss, Gustav Mahler (Symphonie nº 4, Das Lied von der Erde) ou Dmitri Chostakovitch (Symphonie nº 6 avec Pittsburgh). Ses interprétations des symphonies de Beethoven restent également en tête des discographies comparées.

Rassurez moi je ne suis pas le seul a aimer Fritz Reiner ici

Personne pour Reiner

ne t'inquiète pas chcourdy ou benmed doivent le connaitre...
et SP aussi si il à enregistré Wagner...

Oui c'est vrai, tu as raison dejà que Wand et Dohnanyi n'ont pas fait recette

Fritz Reiner. Bien sûr que j'adore ! La terreur des orchestres, un terrible technicien de la perfection. Je crois qu'il doit exister une seule photo de lui où on le voit sourire. L'ensemble de ses interprétations est sans faute. C'est parfois seulement parfait, il peut arriver qu'il manque une étincelle, je pense à sa Nouveau Monde chez RCA. Mais alors c'est décourageant de perfection orchestrale technique. Un très grand monsieur, qui est quasiment mort au pupitre d'une attaque cardiaque si je me souviens bien. Je suis un inconditionnel de sa Neuvième de Beethoven, tant la mise en place, la perfection orchestrale démolit d'avance toute critique. Et pourtant des 9è j'en ai plusieurs dizaines, de Mengelberg, à Abendroth en passant par Furtwängler, Böhm, Karajan, Jochum, Haitink avec le LSO, Klemperer... Le grand Fritz Reiner...

Je viens d'acheter ceci Chcourdy

Oui, je connais, j'ai. Ecoutes bien elles sont diaboliques, à l'image de la jaquette. Et le son est superbe. Il faut tenter de trouver sa 4è de Brahms en édition RCA Gold. Une merveille artistique et sonore.

Son Zarathoustra est insurpassé, et curieusement les ouvertures de Rossini, je n'ai trouvé que Carlos Paita à lui comparer. Tous les autres me casent les oreilles rapidement.

Merci du conseil Chcourdy, j'aime beaucoup sa 3 ème "eroica" ! Quelle maitrise !

Pareil, il faut trouver sa trilogie de Respighi. Je n'ai trouvé que le direct de Célibidache à lui comparer. A la fin on voit vraiment les légions romaine dans sa salle d'écoute.

Fritz Reiner,pour moi, c' est le CHOC ABSOLU,AHURISSANT.
ça décoiffe comme diraient les jeunes.

J' en reste scotché à mon fauteuil et j' adore.

Je suis loin de le connaître à fond mais sa puissance inouie et percutante me laisse sans voix:

-Moussorsky/Ravel :les tableaux d' une exposition
-Borodine :une nuit sur le mont chauve
-Bartok:concerto pour orchestre et musique pour cordes,percussions et célesta
-Brahms et Tchaïkovsky :concertos pour violon avec J. Heifetz

Il faut entendre tout cela pour le croire :PRECIPITEZ-VOUS pour acquérir ces merveilles !!!

Et récemment j' ai enfin trouvé sa version des symphonies des symphonies 88,95,101 de J. Haydn.J' étais inquiet et dubitatif.
C'EST PRODIGIEUX !!! Je n' en reviens pas encore

Le peu que j'en connais est impressionnant.
Dans la Salome de Strauss avec Ljuba Welitsch en 1949 et en 1952.



Et les larges extraits d'Elektra avec Inge Borkh:



Aucune déception possible ici, si ce n'est de ne pas bénéficier de l'intégrale d'Elektra.

Très bons Fliegende Holländer et Meistersinger (à Vienne, peut-être l'une des meilleures versions avec Kubelik).
Son point fort dans la direction était, à côté d'une grande maîtrise des partitions, une volonté permanente d'insuffler vie et énergie. Je ressortirai ses disques de Wagner pour la peine.

Et qu'en est-il de sa quatrieme de Mahler ?

Allez un effort svp, il y en a bien un ici qui connait !

Hélas non mais je suis preneur de l' avis de quiconque