Anton BRUCKNER

Moi je te conseille celle de Karajan, son dernier enregistrement, trés beau, senible, poignant !

Je ne connais pas, mais Karajan dans la Huitième ne m'avait pas laissé de souvenir désagréable.
Sinon, il existe une version de la Septième à l'orgue (Transcription pour orgue de Ernst-Erich Stender) que l'on peut trouver au disque chez CPO.

Non rassures-toi Didier, moi qui est connu aussi la deception Bohm, là je peux te garantir que c'est superbe ! Sinon cherchez la 7ème par Haitink et la Wiener, sublime aussi.

Citation :

7ème par Haitink et la Wiener, sublime aussi

par rapport à ce que j'ai entendu du tandem Haitink-Wiener sur les 3e, 4e, 5e, 8e et 9e je pense que ça doit être très bien.

Didier, que penses-tu de l'intégrale de Celibidache ?
J'en ai entendu beaucoup de bien.

Je vais me permettre de répondre en attendant Didier. Celibidache c'est très bien mais à part, déjà par les tempi trés amples pour pas dire lent. Il faut donc adhérer à ce postulat artistique... Si c'est le cas, alors pas de doute Celibidache est l'une ds très grandes intégrales de Bruckner. Personnellement je lui preferre Wand, Abbado. Ou une intégrale dépareillée.

Celibidache dans Brückner le problème est ailleurs. En concert, en direct (et j'ai eu cette chance bien des fois) c'est inégalé. En enregistrement, y compris de ces mêmes concerts, on devine qu'il se passe des merveilles mais tout n'y est pas. Célibidache savait parfaitement qu'il n'était pas "phonogénique". Peut-être que c'est un début d'explication à cet "ailleurs" de Céli.
Mais Brückner c'est tellement riche qu'in y a des pépites partout à glaner. Comme une Quatrième par Rudolph Kempe, un de mes grands chefs favoris.

Perso, on m'a prêté le CD de la 4ème par Celibidache et j'ai trouvé cela génial. Peut-être que le matériel hifi peut aussi jouer un rôle non négligeable pour capter les détails les plus fins de l'enregistrement ?
D'ailleurs on pourrait ouvrir un sujet sur le matériel que chacun utilise pour écouter ses disques préférés.

Certes le matériel est important, mais le déroulement de la musique était adapté à la salle et aux informations renvoyées par la salle. Dans son propre salon d'écoute, cette relation disparait et c'est là que réside la différence entre le vivant et l'enregistrement. De plus un son d'orchestre comme la Philharmonie de Münich est (comme les autres d'ailleurs) assez mal reproduit par du métériel même très sophistiqué. On approche certes, mais ça n'a pas l'impact du vivant.